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Indices et complices

16 octobre 2007

Nouveau départ

Ok, nous y sommes.

C'est le jour J, on est angoissé, nerveux, on sait qu'on doit partir mais curieusement y a cette petite boule qui pousserai à chialer sur tout ce qui peut nous rappeler des souvenirs, anciens ou nouveaux.

Puis on prend l'avion, hop, en quelques heures on est rendu. C'est là qu'on réalise que la planète est pas bien grande, que c'est finalement facile de traverser la flaque.

Les jours passent, la découverte est loin maintenant.

Les souvenirs renouent avec le présent si bien qu'en rêve on ne rêve qu'au passé, on compare au passé, on parle de nous au passé. Une vie est-elle passée sans qu'on s'en aperçoive ?

Deux mois ont passé depuis mon arrivée, et je me surprends à penser uniquement au présent ; ma famille est-elle en bonne santé ? Et que vais-je voir demain ? Tiens, j'ai envie de manger telle nouvelle chose...
Bizarrement, aucun détail ne peut plus me rappeler des souvenirs ; j'ai fais le ménage dans mes relations amicales, j'ai passé un coup de neuf sur mes études, mes projets, et soudain, c'est comme si, par la non-présence de tout ce qui était présent avant, peu à peu, des souvenirs s'effaçaient. Puis à des moments o`ont s'y attend le moins, une angoisse, comme une vague à la plage, nous fait nous poser des questions sur l'avenir ; Que vais-je faire ? Où vais-je habiter ? Est-ce que je reverrai bientot ma famille ?

Et pourtant ici je vis ce que j'ai toujours voulu vivre.

Là j'ai trop de pensées en tête pour toutes les analyser donc je vais dormir, ce repos sera forcément salutaire.

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13 juillet 2007

Egocentrique

"Ils sont si égocentriques !!"
"Qui sont-ils pour se croire au-dessus des autres ?"
"Faudrait leur dérouler un tapis rouge à ces messieurs-dames... ?"me

Ces phrases, j'ai pu les penser, les entendre dire ou les dire un bon nombre de fois.
À tel point qu'actuellement le peu de personnes n'ayant pas d'égo surdimensionné peuvent se compter aisément.
Alors pourquoi un tel phénomène ?

Si nous partons au commencement, chaque être a lutté pour sa survie, pour être l'un des rares à avoir l'honneur de vivre.
Un peu plus tard, chacun entretient une lutte pour la survie de leur clan.
Encore plus loin, on lutte pour des idées, pour un champ politique, une action personnelle en fin de compte.

Penser qu'on fait partie intégrante de la masse, agir constamment pour les autres, être au service des autres.
Voilà, nous y sommes. C'est sans doute ce qui fait qu'on devient égocentrique.popu
Mais qu'en est-il réellement ?

L'individu se heurte à la masse. Il est donc seul.
Loin de lui l'idée de lutter pour autre chose que pour lui et son clan, chacun de ses loisirs ira à son confort personnel, et à celui des siens.
Dans notre société, ce parallèle est flagrant : l'homme sort de chez lui pour être confronté aux autres, or il ne se reconnait pas chez les autres et heurte ses idées, ses coutumes, sa culture, à d'autres qui lui sont inconnues.
Il ne cherchera pas à les inclure dans son clan.
D'autres se sentiront intégrés à un groupe d'amis, aux pensées communes, aux actions communes, il s'agira toujours de son clan en fait, celui-là ne sortira pas vraiment de son monde.
Or, qui prend le soin de rencontrer volontairement de nouvelles personnes ? amis
"Des amis, j'en ai plein, j'ai pas besoin de plus !" ira-t-on penser.
Encore une fois, il y a naissance d'un moi gigantesque, car conforté dans ses opinions et ses actions au quotidien.
Celui-là n'aura donc plus conscience des autres, il se déplacera d'un clan à un autre, d'un point à un autre sans chercher à savoir qui pense quoi ni qui fait quoi. "De toute manière, ça sert à quoi ? On ne peut pas connaître tout le monde !" ira-t-on penser.

Son métier, c'est ce qu'IL a choisi de faire de SA vie, c'est ce qu'IL sait faire de mieux, rien ne vaut SON métier.
Sa famille, c'est ce qui émane de LUI, ce qu'IL a créé de toute pièce, ce dont IL est issu, ce qui le ramène à SES origines, rien ne vaut SA famille.
Son argent, c'est ce qu'IL a travaillé à la sueur de SON front, avec SON si tendre métier, rien ne vaut SON argent.
Sa vie, c'est d'où IL vient, qu'est-ce qu'IL fait, et où IL va.
LUI et sa bulle.bulle

C'est lui que croiserai au moment où, trop occupé à prendre tout le trottoir pour lui seul, je tenterai de me faire une place pour simplement passer sur un bout de son trottoir.
Il va me bousculer, mais je l'excuserai.
C'est juste un homme seul.

13 juillet 2007

Le temps

Le temps. Celui qui passe, celui qui nous rappelle combien nous ne sommes pas grand chose en fin de compte.
Il continue de passer, nous rendant plus vieux chaque jour.temps
J'ose pourtant croire qu'avec lui on finira par ne plus écouter le TIC TAC insolent dans notre tête.
Mais non. Au contraire.
En ce jour, je repasse tous ces instants passés à attendre quelque chose, dans ces moments où le temps nous fait mal, où l'ont sent chaque minute passer sans pour autant faire quelque chose de ce précieux temps.
Ces attentes de la récréation sur les bureaux d'écoles, ces attentes dans le quai de la gare ou sous l'abri-bus, l'attente de papiers importants, attendre que le téléphone sonne, attendre qu'on vienne nous chercher, attendre le téléchargement d'une page, attendre ton retour.
Au début, attendre d'être grand, vouloir correspondre à la tranche d'âge adéquate, puis enfin, attendre les derniers instants.
Si notre temps est si précieux, pourquoi notre société tend-elle à nous le prendre ?
On nous retire déjà 25 ans de vie à dormir... Combien faut-il en rajouter à la liste ?sablier
Je crains ces instants où l'on réalise que ces instants passés à attendre quelque chose auraient pu être emplis d'autres évènements tous aussi importants.
Malgré toutes ces années, il est toujours possible d'oublier le chemin que l'on a déjà parcouru, vivant chaque jour avec la même importance que lorsqu'on est enfant, en s'imaginant que de toute manière nous avons la vie devant nous... Mais le jour viendra où, regardant vers l'avenir, je ne verrai qu'un court instant de vie restante...
Car après avoir desservi tant de gares, on m'annoncera l'arrivée à destination de mon train.

J'aimerais être dans un autre espace-temps, là où personne ne me volera de mon temps, là où je pourrais prendre tout mon temps pour moi, où le temps serait une donnée si abstraite que la mort ne ferait peur à personne.

11 juillet 2007

Clown

Pourquoi dois-je chaque jour sourire à des gens qui ne me le rendent pas ?
Combien de temps va durer cette masquarade ?
Pourquoi se forcer à sourire quand vous croisez des gens qui vous poignardent dans le dos ?
Je me rend malade rien que d'y penser.
Mais comment faire pour ne pas paraître grossière ou asociale si je ne le fais plus ?clown1
Paraître. Tout est dans ce mot, finalement.
Je ne suis rien de plus qu' une façade, mon moi est caché derrière un masque, derrière cette peinture, derrière ce sourire de Clown.
Modestement, je traverse la rue avec mon costume de scène, car ma vie ici se résume à quoi porter pour que les gens trouvent ça normal, et non à comment je trouve ce que je porte, et à quoi je vais ressembler si je ne mets pas telle ou telle autre chose.
Au fond, mon costume et mon sourire factice font de moi une marionnette articulée par le regard des gens.
Or je bouillonne à l'intérieur.
Triste, j'espère qu'ils verront un jour la personnalité enfouie derrière tous ces fils et ce maquillage.
J'ai l'impression d'être seule au monde quand je suis dans la foule.

10 juin 2006

La mort

Je n'arrive plus à accepter la mort.
À une certaine époque, parler de ça ne me faisait ni chaud ni froid, mais sans doute que d'avoir été confrontée à ça m'a rappelé à quel point nous sommes peu de choses.
Sans doute aussi que la vision la plus horrible pour le commun des mortels est certainement celle d'un de nos proches dans la mortmort, dans une représentation à la fois normale et tragique.
Normale car nul n'est immortel, tragique car la mort ne prévient pas, elle frappe au hasard.
Et pour moi, il est évident que la mort figure dans la liste des peurs les plus sombres de mon esprit torturé.

Nous faisons tout pour nous éviter chaque jour d'avoir à pâtir d'un quelconque accident, voire d'une mort accidentelle... Et pourtant il existe des milliers de manières de mourir, et ce, au quotidien.

Quand tout est dit et fait, il ne reste plus rien de nous, et j'ignore encore si c'est ça qui justement me fait peur, ou si c'est justement le prix à payer d'avoir profité de vivre un moment...

Quiconque nous a créé nous fait jouer avec la mort tous les jours, pour finir par la rencontrer... Ironie du sort ?
Ou oeuvre calculatrice ?

D'autres personnes sont prêtes à la rencontrer dans leur métier au quotidien par simple choix de carrière ; soldats, policiers... Encore des mortelcarrières pour faire respecter un certain ordre imposé, une voie de conduite imposée... Par des mortels.

Donc pourquoi supporter le poids des convenances, de la justice, des normes établies ou des restrictions de ce monde puisque nous finirons tous six pieds sous terre ?
Nous sommes tous égaux devant la mort, mais pas dans la vie...
Dommage qu'il en soit ainsi, car dans la mort il n'y a plus moyen de partager nos rêves, notre argent... Tout ce qui pour nous, a eu de l'importance dans notre vie n'aura plus aucune importance, aucune valeur. Tout ceci ira profiter à d'autres.
Au final, nous finissons seuls, avec nos rêves, nos doutes, nos peurs...
Et je crois que c'est ce qui me fait le plus peur.

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8 mai 2006

Mars

Mars ; belle planète n'est-ce pas ? Similaire à la terre sûrement, mais certes pas habitable... Pour le moment... Car oui, nos pauvres bougres d'ingénieux et éminents scientifiques se sont mit dans la tête de coloniser Mars le plus vite possible (à vrai dire ils prévoient la réchauffement de cette planète pour dans à peu près un siècle). Ma question est donc : Pourquoi ?mars Pourquoi redoubler d'efforts pour connaître une autre planète alors que sur terre nous ne connaissons pas plus de 2% des bactéries répertoriées et seulement 1% des virus ? Des centaines d'espèces encore inconnues grouillent dans les plus profonds abymes des mers, de nouvelles espèces d'insectes se regroupent parmis la cime des arbres, et enfin, des organismes unicellulaires sont encore restés enfouis sous la glace... Pourquoi investir des milliards dans des projets superficiels et rocambolesques dignes des plus navrant films de série B ? Pourquoi ne pas tâcher de préserver ce que l'on a, là où nous sommes apparus, au lieu de faire table rase, tout en n'éliminant pas les plus grandes tares de l'homme, c'est à dire, entre autres, la politique, la religion, la bêtise et la cruauté ? mars2Il serait à mon avis impensable de coloniser une terre nouvelle avec pour premier peuple des humains encore habités par ces restes d'humanité aussi vieille et enfouie que peuvent l'être d'anciennes momies d'Egypte, et de laisser se perpétrer le risque de nouvelles guerres sur une nouvelle planète, sans pour autant tirer parti des leçons de la terre, mais en continuant d'exploiter les ressources de celle-ci, comme une mère trop vieille donnerait tout à ses fils trop égoïstes pour se rendre compte que celle-ci en a encore besoin... Et pourtant, le rêve des hommes est de laisser la terre, afin de conquérir l'espace... Les imbéciles. Ne savent-ils pas que l'homme est un grand ignorant lorsqu'il sort de chez lui ? Si en réchauffant les eaux profondes de Mars, un organisme unicellulaire était libéré, aucun prétendu médecin Terrien ne serait à même de faire face à d'éventuel(le)s maladies/virus/infections Marsiennes, et encore moins aurait-il des médicaments/soins appropriés... shipNe savent-ils pas que les territoires libres vont devenir payant ? Ne savent-ils pas que l'air qu'il va respirer ne pourra pas lui permettre de faire un jogging aussi naturellement que sur Terre ? Ne savent-ils pas que le fait de partir ne fait pas disparaître nos démons intérieurs ? Ne savent-ils pas que sans la Terre, Mars n'est plus ? Et non, à les entendre rêver, on dirait qu'ils ne savent plus. Je suis persuadée, qu'à l'image de Cowboy Bebop, une fois Mars colonisée, la Terre ne sera qu'un vieux souvenir, plus personne ne voudra plus y vivre. Et partout où il y aura des hommes, partout il y aura des guerres, de la crauté, de l'ignorance, de la politique et la religion... La seule chose qui brillera encore parmi les étoiles, ce sera la connerie humaine.
30 janvier 2006

Ethique

Il s'agît d'un débat actuel. embryon Par définition, on désigne par le terme d'embryon le produit de l'union entre un ovule maternel et un spermatozoïde paternel. Naturel et simple. Il n'y a pas de césure au cycle de la vie ; à partir de cette première fusion va s'entreprendre le déroulement de tous les programmes cellulaires afin de parvenir à la création d'un être humain harmonieux. Aucune césure signifie qu'à aucun moment on ne considère comme différent l'être à venir : il serait que trop facile, tout comme durant la deuxième guerre mondiale, d'user d'une sémantique de complaisance en usant de termes qui laisseraient croire à un stade où on peut faire la part entre l'humain et le non-humain. Certains ont parlé de "pseudo-embryon" par exemple. Mais dans ce cas ; ce qui n'est pas un embryon n'est pas un homme, et cette expression laisserait champ libre aux expérimentations sur l'embryon, chose qui est interdite en France et dans d'autres pays de l'union Européenne. foetus1 Mais rien n'arrête les savants fous : on cherche à savoir quitte à contourner le principe même de mère nature : on veut créer des utérus artificiels, des techniques plus poussées pour déterminer avant la naissance le sexe, la couleur des yeux ou de cheveux d'un individu, de clonage... À l'heure où les légalisations vont bon train alors qu'à une certaine époque résidait des interdits, où réside désormais la limite intercontinentale ? Car à légaliser chez l'un, ç'en devient un intérêt financier trop important pour qu'il soit à jamais écarté de l'esprit de l'autre. Arme politico-économique indéniable : la course à la recherche sur le génôme, sur l'embryon, sur le clonage thérapeutique etc... ne fait qu'alimenter l'envie croissante des chercheurs de percer le mystère de la vie, qu'acroître le besoin de "scoop" des médias, qu'accentuer le goût pour la "réalité-science-fiction" des jeunes masses, quitte à faire pression sur les interdits actuels du gouvernement en prônant haut et fort l'exemple des légalisations étrangères... Ainsi, à vouloir gagner en puissance, voici comment nous pourrions nous retrouver au milieu d'enfants conçus sans père et ayant deux mères, issus d'un père et deux mères, d'un père et d'une mère porteuse, ou d'un père tout seul dans le cas d'un utérus artificiel, d'un père et d'une mère morte, ou de deux parents morts, sachant bien évidemment qu'avec les risques que cela comprend, non seulement les enfants pourraient être diformes, pourraient ne pas arriver à terme, ou, s'ils sont normaux, en viendraient à faire basculer le quotidien des gens : Trop pratique d'être mère sans subir l'inconvénient de l'accouchement, voire de continuer à travailler tout en regardant son enfant se développer dans l'utérus de son salon, se préoccuper de sa couleur d'yeux plus que s'il a simplement 5 doigts... Et en tant que misérables consommateurs, j'imagine déjà la naissance de procès envers les créateurs des utérus artificiels défaillants ou d'un concurrent assez fou pour en créer un de grande taille, de sorte à porter d'un coup les membres d'une famille entière ! commerce Soit une commercialisation à grande échelle qui ferait à la limite l'effet d'un supermarché où chacun se trouverait devant les rayons des infinis possibilités qu'offre la vie, et où chacun ferait son choix comme ayant tous le même droit de consommateur... Bien sûr, ma vision est pessimiste, mais comment pourrait-elle ne pas l'être quand on sait que ceux qui manipulent en toute impunité sont membre d'une secte, ont pour certains déjà été condamnés pour crime éthique, et que ces fameuses lois éthiques ne font que dormir car n'ont ni plaintes ni condamnations depuis leur date de création : autrement dit, nous défendons des plaignants sans plainte et des coupables sans crime. Jusqu'où aller dans le raisonnable ? Surtout que je ne fais que poser une part infime des questions qui font suite aux avancées actuelles... Bienvenue dans ce monde merveilleux qu'est la vie selon les hommes.
28 janvier 2006

Ouverture d'esprit

Combien de fois je me suis surprise à penser que le plus pitoyable des défauts est d'avoir un esprit étriqué.
Je me demande encore comment certaines personnes peuvent réellement penser ce qu'elles pensent, sans l'ombre d'un doute, sans ciller, alors qu'à mon oreille leurs dires me semblent si faux, si limités.

Comment peuvent-ils garder une certaine crédibilité ? Une estime d'eux-mêmes ?

Une apparence, un acte, un défaut, un mot déplacé, et ça y est ! Nous sommes catalogués.
Ils s'approprient une "morale" parfaite, une "morale" à eux, modulée par ce qui les conforte au plus haut point.

Pourquoi se donner tant de mal pour connaître le monde, si au final les gens ne s'en donnent pas pour tenter de vous connaître ?
Pourquoi tenter de se faire bien voir si au final, les gens vous rejettent pour une différence, un acte, un défaut, un mot de trop..._triqu_

On n'a rien sans rien.
(...)
A-t-on le droit d'insulter quelqu'un ?
Bien sûr que non.
Nous le faisons, pourtant...
Personne n'a le droit de juger quelqu'un, n'a le droit de cataloguer quelqu'un.
(...)
L'origine de ces maux est la même : l'étroitesse d'eprit.
Nous créons des organisations de défense des droits des individus.
Mais nous n'avons pas ciblé ce problème, car les victimes de l'étroitesse d'esprit peuvent être n'importe qui, et elles ne peuvent pas être réduites au cadre d'une organisation.
Même la société est adepte du manichéisme.
"Ce qui n'est pas bon est forcément mauvais."
"Si tu n'es pas avec moi tu es contre moi"
"Ange ou Démon"...

Combien d'esprits sont sans le savoir, modelés par ce mode de pensée restreinte, et ô combien stupide ?
Doit-on subir encore la "morale" des émissions de télé, les critiques des bornés ?
(...)

Dans sa tête, ce que le borné pense est forcément LA vérité, et ce que l'autre pense est forcément moins digne d'intérêt que sa personne.lettres
Au final, ces bornés seraient d'égocentriques frustrés ?
Ou bien s'adonnent-ils à penser que leur expérience les amène à faire de meilleurs choix que d'autres gens plus jeunes, moins expérimentés...
Ainsi serait de l'étroitesse d'esprit de parents trop attentionnés, trop envahissants ; ils conditionneraient la vie de leurs enfants en fonction de la leur, de leurs expériences, de leurs raisonnements, sans jamais se mettre à la place de leur progéniture...
En bref, comment leur faire prendre conscience de leurs défauts s'ils croient les connaître assez pour les corriger, alors qu'ils persistent aux yeux des autres ?

Les vieilles personnes seraient donc les pires bornés jamais répertoriés dans ce monde...
Il est souvent trop tard même si on y parvient car à un certain âge, on fini de se remettre en question.
J'en suis menée à penser que les étroits d'esprits sont souvent des personnes qui, sûrs de leur personnalité, en viennent à ne plus douter de leurs dires ; ainsi ils ne s'aperçoient pas, après de nombreuses années sans remise en question, qu'ils ont régressé à un stade primaire : celui de la peur de la différence, et ce, sous toutes formes que ce soit.

24 décembre 2005

Technologie

Il y a quelques jours, mes pensées se sont brouillées concernant l'avenir de la planète. processeur2Vu les progrès que nous sommes capables d'accomplir en 50 ans, il me semble que ce monde ne peut que se rapprocher de la technologie, mais jusqu'à quel point ? Nous sommes déjà dépendant des technologies. Les nanotechnologies feront partie de notre quotidien dans pas longtemps si ce n'est déjà le cas dans le cadre de processeurs informatique et autres merveilles de miniaturisation. De là, pas de quoi s'affoler, je ne suis pas contre le progrès. Mais dans le domaine médical, par exemple, la pénurie de greffe entraine un besoin indéfectible de mécaniser la fonction d'un organe. Rien de contestable non plus du fait que prolonger la vie est nécessairement un bien lorsque l'heure n'est pas encore venue. Mais à mécaniser l'homme, gagnons-nous en humanité ? Je ne pense pas. Le boulot des machines est d'assister l'homme, mais si l'homme devient lui-même machine, elle ne pourra que prendre sa place. J'ai souvent peur de l'intelligence artificielle dans le sens où elle peut vite devenir immaitrisable, de la même manière dont l'homme n'est pas catégorisable par ses pensées. technoattak Il y aurait donc une dynastie de la pensée humaine ET informatique ? Ou serait-ce la pensée de l'homme transmise à une machine ? Car par le biais de l'informatique, il s'agit effectivement de ça, et uniquement de ça : le net est capable de véhiculer les sentiments des hommes, les machines peuvent donc "prendre" les pensées des hommes. Toujours est-il que l'un sans l'autre est impossible, d'où mon interrogation sur toutes ces dangerosités de l'identité de l'homme, et ce, même si notre fusion ne pourra que nous rapprocher des étoiles, de la même manière que nous sondons l'univers grâce à la machine. L'homme sera-til toujours sur terre dans 1000 ans ? Et si oui, sous quelle apparence ? Homme ou machine ?
23 décembre 2005

Un an de plus !

Voilà, je viens d'avoir 19 ans. Je viens de relire ce que j'avais écris plus haut, et je trouve ça vieux au possible. Tous mes doutes se sont effacés avec la certitude de t'aimer Jean. anniv J'ai envie de profiter de la vie quoiqu'il arrive. Quelle que soit la voie qui sera mienne, je sais que je serais apte à faire les bons choix par moi-même, et de toute manière, les gens que j'aime seront toujours là pour m'épauler. Aujourd'hui j'ai hâte d'acquérir mon autonomie.
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